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Posté le: 09.02.2016, 16:09:52 Sujet du message:
boumboum a écrit:
Très bon article du Figaro sur les titres de Richard. Pour une fois, très proche de la réalité et loin des papiers faciles que l'on voit souvent sur Richard.
Je ne sais pas si je suis au bon endroit mais je ne savais pas où le mettre.
Richard était l'invité d'une émission sport avec Estelle Denis. Il y avait Henri Leconte.
-Des compliments d'Henri Leconte pour Richard qu'il trouve hyperpositif et muri.
Richard a répondu qu'il admirait le joueur H.L. mais qu'il était quelquefois maladroit.... (référence à Miami) Leconte à dit qu'il acceptait sa remarque car Richard avait raison....
-Il a eu des propositions pour des Pub mais a préféré ne pas les faire depuis celle du shampooing Shoulders
-Il fait attention à ce qu'il poste sur les réseaux sociaux.
-Il aime le foot surtout le PSG et Montpellier
-J'ai trouvé Richard souriant, détendu franc et direct .
Merci lise, je ne pouvais pas regarder en angleterre.
Tennis : Gasquet estime les chances de l'Équipe de France de Coupe Davis
Citation:
« On entend beaucoup de critiques, mais personne n’est dans l’équipe, personne ne sait ce qu’il se passe. C’est facile de parler, mais nous, on est à fond et on veut la gagner. On est prêt. Il y a eu deux finales, et elles ont été deux déceptions. On s’est beaucoup parlé depuis. La finale a laissé beaucoup de traces, beaucoup d’amertume. Les sacrifices, on les a fait. Il faut repartir dès cette année, on a tout pour gagner la Coupe Davis. On a besoin de nos supporteurs. Mais c’est à nous aussi de les transcender. On doit être conquérants, on a besoin de soutien. À nous de démontrer qu’on peut gagner » a ainsi poursuivi le Biterrois sur le plateau de « Touche Pas À Mon Sport ».
Richard, il a donc fallu attendre 13 ans pour atteindre les quarts de finale de Roland-Garros. Pourquoi est-ce que ça arrive là ?
Il pleut, c’est dire (sourire) ! Je n’étais pas loin il y a trois ans face à Stan Wawrinka, j’ai perdu deux fois contre Novak Djokovic, une fois contre Andy Murray, face à Rafael Nadal… Ce n’était pas une question de mental, mais tout simplement de niveau. Là, j’ai été entreprenant et j’ai vraiment réussi un gros match, c’est fabuleux. Mon revers est très bien parti, j’ai fait la différence. Je n’étais pas loin de breaker dans le troisième set, puis j’ai mis un gros coup d’accélérateur dans le quatrième où j’ai été très, très bon. Et le public a mis beaucoup de pression sur Nishikori.
Est-ce de la maturité ?
Je ne sais pas, j’ai bientôt 30 ans et j’ai joué pas mal de matches en tournois du Grand Chelem… J’ai battu Wawrinka à Wimbledon, je suis allé en demies là-bas et aussi en quarts à l’US Open. Désormais, ça va de mieux en mieux avec le format en cinq sets, j’ai aussi fait un peu de Coupe Davis…
J’ai vraiment pris du plaisir à jouer, à Roland-Garros avec ce public. Je suis très, très heureux d’avoir gagné, et surtout d’avoir joué comme ça. L’interruption à 4-2 Nishikori, dans le premier set, m’a fait beaucoup, beaucoup de bien. On a beaucoup discuté avec Sergi Bruguera. Il m’a dit que si je n’avais pas la bonne stratégie, si je ne frappais pas sur ce style de joueur, je ne pouvais pas gagner.
Que vous a dit exactement Bruguera ?
Là, on est face à de très gros joueurs, c’est le sixième mondial. Face aux moins bien classés, je peux m’en sortir. Mais il fallait que je prenne la balle tôt, que je tienne la cadence. Plus il joue, plus il tape fort. Il m’a dit que moi aussi, je devais le faire du fond du court, que si je continuais comme à Rome ou Madrid, j’allais prendre 6-3, 6-3, 6-3. J’avais vraiment pris l’eau sur ces deux matches, donc ça fait plaisir de le battre. Avant l’interruption, je jouais court, j’étais timoré.
Comment voyez-vous votre quart contre Andy Murray ? Ce sont souvent de gros combats accrochés face à lui…
C’est clair qu’il est favori, je devrai donner mon meilleur tennis. C’est un gros combattant, il ne donne pas de points gratuits et court partout. Il est très, très accrocheur, il fait jouer sur les balles importantes, il a un gros service et un gros retour, un excellent physique…
C’est un énorme compétiteur, il a un mental hors pair et c’est pour ça qu’il arrive à gagner. C’est le meilleur joueur du monde avec Novak Djokovic. Il fait le coup juste et a une défense exceptionnelle, à chaque fois. En plus, il est en confiance. Son début de tournoi a été étonnamment difficile, mais il a gagné à Rome et a très bien joué à Madrid. S’il est deuxième mondial, il n’y a pas de secret.
Est-ce votre meilleur souvenir sur les lieux, mieux encore que votre victoire face à Tomas Berdych en Coupe Davis ?
Oui, là je passe un tour de plus à Roland-Garros. Il y a aussi eu ce match incroyable contre Wawrinka… On est sur le plus grand court du monde pour un Français, c’est important pour moi. Ce tournoi est forcément très spécial pour tout le monde, on a grandi avec ça à la télévision… Il y a quelque chose en plus.
Vous parliez de tenir la cadence de Nishikori. Vous êtes-vous affûté physiquement afin de prendre de tels risques, avez-vous changé quelque chose ces dernières années dans votre préparation ?
J’ai progressé. Si je n’étais pas à ce niveau, j’aurais perdu. A moi d’être encore meilleur. J’ai fait un peu de musculation du dos, oui, mais je ne suis pas non plus un taureau… Il ne faut pas chercher 50 000 trucs: il me fallait mieux servir, réussir à frapper et à monter au filet… Il n’y a que comme ça qu’on bat les très, très gros joueurs.
J’espère réussir un gros match face à Andy Murray, on se connaît par coeur, on a dû s’affronter une dizaine de fois et on s’est aussi entraînés ensemble. Il m’a toujours battu sur les tournois du Grand Chelem, mais j’ai envie de faire un gros match, de donner le maximum.
Est-ce que vous avez un surcroît de pression, du fait d’être le dernier Français engagé ?
Je n’y pense pas beaucoup, je suis avant tout désolé pour Jo-Wilfried Tsonga et Gael Monfils qui sont blessés. Ce qui compte, c’est de ne pas avoir de regrets.
Le public est à 100% derrière nous, c’est positif, c’est énorme pour moi d’être le dernier. Bon, après, si je veux gagner Roland-Garros, il faut que j’enchaîne Andy Murray, Stan Wawrinka et Novak Djokovic. On n’y est pas (sourire).
ROLAND-GARROS (H)
Roland-Garros : un Richard Gasquet d'assaut
issu du Quotidien
Franck RAMELLA
Publié le :
Lundi 30 mai 2016
Conquérant et enthousiasmant, Richard Gasquet a sorti Kei Nishikori, pour décrocher son premier quart de finale à Roland-Garros. Ce sera mardi, contre Andy Murray.
C'est un jour gris plein de promesses. Même à presque trente ans, il n'est jamais trop tard pour le plus précoce des espoirs du tennis français. Richard Gasquet pose désormais en vétéran très présentable. C'est beau, une véritable teigne de terre battue mature, avec les petits coups de patte légendaires pour embellir le bilan. Il lui faut plus qu'un Nishikori qui vient de le battre deux fois de suite sur terre pour lui embrouiller les méninges. Et plus qu'une malédiction en huitièmes de finale, son ex-plafond de verre à Roland-Garros.
Dimanche, le Biterrois a juste eu besoin d'une petite piqûre de rappel après un début de match contrariant. Trop engoncé dans ses habits attentistes, Gasquet était mené 4-2, 40A par le Japonais au moment de l'interruption par la pluie. Ce fut une bénédiction.
Dans le vestiaire, un cri a résonné : «Frappe la balle ! Frappe la balle !» Sergi Bruguera, le coach si bouillant hier dans son box, sait aussi prendre l'air exalté dans les vestiaires. En ancien vainqueur de Roland (1993-1994), il connaît son métier de géomètre terrien. Avec Gasquet, à l'entraînement, ces derniers jours, ils avaient travaillé la tactique adéquate pour s'en sortir face au piège cadencé du Nippon : mettre du volume dans la balle, lâcher les revers, trouver les trajectoires bombées bien au-delà de la hanche, la hauteur de frappe préférentielle de Nishikori. Il suffisait juste de rappeler ces fondamentaux. Et quand Gasquet est revenu sur le terrain, il a pris les choses en main, jusqu'à croquer six jeux de suite et les deux premières manches.
PHYSIQUEMENT, LE FRANÇAIS AVAIT AUSSI LA CAISSE POUR SUPPORTER LES RALLYES
C'est vrai, Nishikori n'était déjà plus dans un bon jour, comme embourbé sur la terre humide du court Philippe-Chatrier qui lui a fait perdre beaucoup de sa légèreté. On a fini par ne plus compter ses fautes en coup droit par excès de précipitation. Mais il avait en face le mur infranchissable de Sérignan. La digue n'a plus lâché. Il y avait du limeur biterrois en lui dans cette façon si chiche de donner les points gratuits à l'adversaire (6 fautes directes lors des deux premiers sets), en alternance avec l'expertise du tireur d'élite en revers. Avec en bonus la "classique Gasquet", cet enchaînement délicieux du revers court croisé conclu par le terrifiant revers long de ligne.
Physiquement, le Français avait aussi la caisse pour supporter les rallyes. On a suffisamment raconté de Gasquet qu'il ne savait pas puiser dans les réserves pour ne pas pointer aussi ce progrès-là. «Physiquement, il a montré qu'il disposait d'un véritable réservoir, racontait son préparateur physique Pascal Supiot. Et pourtant, ç'a été très dur de le ramener à ce niveau-là, parce qu'il partait une nouvelle fois de très loin. En décembre dernier, c'était la troisième fois qu'il se blessait au dos. C'est un retour à zéro à chaque fois, avec un impact mental, systématiquement. Personne ne peut se rendre compte à quel point c'est dur.»
Quand il a perdu le troisième set, presque un hold-up du Japonais, la malédiction de ces six matches perdus en Grand Chelem alors qu'il menait deux sets à rien a fait frissonner les gradins. On répétera donc une nouvelle fois ici que Gasquet n'est plus tout à fait le même. Ce quatrième set, où il remit sa patte sur le match, fut au contraire la preuve de son autorité.
BRUGUERA : «RICHARD A MONTRÉ SA FORCE MENTALE»
«C'est ça qui est un peu nouveau, racontait Eric Deblicker, son ancien mentor. Richard m'a étonné par sa constance. Après la pause, il a été tout le temps entreprenant. Conquérant. C'est le genre de match qui compte dans une carrière». «Quand on a vu le tirage au sort, avec Bellucci, Kyrgios, Nishikori, il fallait vraiment être fort pour passer, enchaînait Sergi Bruguera. Et Richard a montré sa force mentale. Le quatrième set est exceptionnel. Quand tout se met en place, Richard est vraiment dangereux. J'ai toujours dit qu'il nous avait manqué du temps avec les blessures. Là, on travaille sans pépins depuis quatre-cinq semaines. Il est prêt.»
Prêt pour Murray ? Oui, bien sûr. Dimanche soir, Gasquet ne faisait pas tout un fromage de ce petit cap passé à Roland. Sa carrière parfois irritante a déjà généré beaucoup de moments de bravoure. Il a quand même dit ça : «J'aime plus les formats de match en cinq sets. J'ai plaisir à jouer ces matches-là.» C'est important, le plaisir. On lui a demandé aussi pourquoi cette qualification pour les quarts de finale arrivait aujourd'hui. «Tu vois, il pleut dehors.» Humour. C'est important, l'humour.
Forget : «Il a fait le match parfait»
Guy Forget s'avouait très impressionné par la victoire de Richard Gasquet. Même s'il l'avait sentie venir.
«Je ne devrais pas dire tout ça en tant que directeur de tournoi, non ? On peut effacer la bande, là ?» Pas là, non. Guy Forget s'est gentiment laissé déborder par son enthousiasme au moment de réagir à la première qualification de Gasquet pour les quarts à Roland-Garros, mais personne ne lui en voudra.
«Êtes-vous surpris par le niveau de jeu produit par Richard Gasquet dimanche?
Je veux pas faire le malin mais j'étais sûr que Richard allait ¬gagner. Parce que, dans ces conditions, c'est un poison pour Nishikori, qui utilise sa cadence et sa vitesse de balle de manière un peu trop mécanique, un peu comme Davydenko à l'époque. Il ne met pas assez de nuances. Et s'il y a un domaine dans lequel Richard est bon, c'est lorsqu'il faut jouer des balles bombées pleines de lift. Sur une terre aussi lourde, je me suis dit qu'il allait toujours lui faire jouer un coup de plus. Et puis il a su varier, avec aussi des banderilles et des amorties. Ça, Nishikori ne sait pas faire. Tout comme il n'est pas encore capable de se dire : allez, je réduis un peu la voilure, je ne peux pas jouer que des demi-volées avec tous ces faux rebonds.
Étonnant quand même de voir le sixième joueur mondial se fourvoyer ainsi, non ?
C'est la différence entre un vrai joueur de terre et un autre trop fougueux qui attaque de façon systématique. Tenter des coups gagnants tout le temps ? Mais tu ne peux pas jouer au tennis comme ça. Jamais un Espagnol n'aurait joué comme ça, et la coupure en milieu de premier set n'y est pour rien. Richard avait un avantage psychologique, et en plus il a fait le match parfait.
Il retrouvera Andy Murray en quarts mardi...
L'Écossais ne fera pas les mêmes erreurs que le Japonais. Il va temporiser, accélérer, mettre la barre bien plus haut avec ses petits chips et ses changements de rythmes, surtout s'il commence à faire des fautes. Il va falloir que Richard prépare un tout autre type de match. Mais j'ai trouvé Murray en proie au doute, bien plus que ce que j'aurais imaginé après sa victoire à Rome. Il s'agace souvent, alors que je sens Richard calme et serein. Ce sera peut-être la clé d'une rencontre qui s'annonce fabuleuse.»
Ah oui ! souvent les journalistes trouvent des excuses à untel ou untel pour cause de blessures......et oublient tout ce que Richard a déjà dû subir. Et à chaque fois il revient à un bon niveau. Cela nous fait rêver au possible classement qu'il pourrait avoir sans aucune blessure et nous remue le couteau dans la plaie
Mais Richard doit aller de l'avant, encore et toujours, et que son équipe fasse tout pour bien l'encadrer afin que le physique tienne.
J'ai lu un article dans la même veine sur sport.fr. A croire que les journalistes commencent à comprendre .....même si je trouve le titre de cet article un peu racoleur.
Inscrit le: May 11, 2009 Messages: 2608 Localisation: Alsace
Posté le: 21.07.2016, 10:11:17 Sujet du message:
lise a écrit:
Il faut du talent pour revenir à chaque fois et finir dans le top 10
Ce n'est pas seulement du talent qu'il faut à Richard, ça il l'a de naissance , mais aussi du travail, du travail et encore du travail ET une volonté de fer.
Titre racoleur, bien sûr les journalistes ne savent pas quoi raconter cette semaine alors ils font des titres qui accrochent le regard.
Article sur L Pouille aujourd'hui dans l'Equipe, pour vanter ses mérites face à la pression. Mais surprise, au classement des meilleurs joueurs dans ce domaine, basé sur les balles de break sauvées, les BB converties, les TB gagnés, et les sets décisifs gagnés, il est 5° devancé par Richard 4°, Murray, Raonic et Djoko. Nadal est 14°, Federer 18°. Le classement est donné par une infographie, et bien sûr, à aucun moment dans l'article, le journaliste signale que Richard est devant Pouille!
Merci Pharma. Je ne suis pas français, donc je le trouve étonnant que les journalistes français sont soit 100% pour un joueur (comme Tsonga, et maintenant il semble Pouille) ou totalement contre un joueur. C'est très bizarre!
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