| Richard : ''Une entrée en matière idéale'' |
Richard réagit après sa première victoire à l'Open d'Australie en 4 participations contre Filippo Volandri 6-4 6-4 6-2...
Une victoire qui doit, je suppose, vous faire du bien vu que vous n'aviez jamais franchi le premier tour ici à Melbourne ?
R.G: Ca fait plaisir de gagner un match ici puisqu'en trois ou quatre participations, je n'avais en effet jamais franchi le cap du premier tour et n'avais même remporté qu'un seul set. C'était vraiment très important pour moi de m'imposer, d'autant plus que j'ai su y ajouter la manière en ne concédant aucun set.
Une bonne mise idéale ?
R.G: Oui, c'est exactement le mot. J'ai su préserver mes forces, je n'ai pas laissé de jus en m'imposant en trois sets. Une entrée en matière idéale, je ne pouvais rêver mieux. Moralement, cette victoire me fait du bien, d'autant plus que j'ai vraiment très peu de repères sur ce tournoi. Ce succès me permet d'acquérir une grande confiance.
Vous commenciez à croire que vous étiez maudit ici en Australie ?
R.G: Non, pas vraiment. Les mauvais résultats enregistrés au cours des dernières saisons étaient en grande partie due à des circonstances particulières. J'ai toujours eu des problèmes en arrivant ici en Australie : des blessures, des soucis dans ma tête mais cette année, il n'y avait vraiment pas de raisons que je ne franchisse pas le premier tour, notamment après une grosse préparation hivernale. Je restais cependant méfiant surtout face à Volandri, qui est un joueur très solide, doté d'un des meilleurs revers du circuit.
Après avoir disputé les tournois d'Adélaïde et de Sydney, n'arrivez-vous pas un peu éprouvé à l'Open d'Australie ?
R.G: Non, en début d'année, il est toujours bon d'enchaîner les matches. Là, j'ai passé deux tours à Adélaïde, trois à Sydney, avec des matches très durs ce qui m'a permis de prendre confiance. Si j'avais perdu deux fois au premier tour, aborder l'Open d'Australie aurait été nettement plus délicat.
Pensez-vous avoir désormais comblé votre retard physique sur les meilleurs joueurs ?
R.G: J'ai conscience de ne pas être encore au niveau de Federer par exemple, mais je sais que je progresse d'année en année et que d'ici deux ou trois ans, je n'aurais plus rien à envier aux autres. Maintenant, je suis capable d'enchaîner les matches sans trop de problèmes.
Conseillez-vous de miser sur vous ?
R.G: Pour remporter le titre, je pense que c'est un peu prétentieux mais je crois que je peux atteindre les quarts, ou pourquoi pas les demi-finales.
Source : Eurosport.fr
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