Résumé et stats ci-dessous:

Gasquet va vers l’avant
En tirant Feliciano Lopez, Richard Gasquet n’avait pas la tâche facile ce mercredi en session de nuit sur la Margaret Court Arena. Le Français, irrégulier lors de son entrée en lice contre Nick Lindahl, a sorti une solide prestation en réalisant une entame de match tonitruante comme face à l’Australien. Ainsi, il démarrait par un jeu blanc ponctué par deux aces et confirmé par le premier break de la partie sur un revers imparable. Les jeux défilaient (3/0) car Gasquet jouait de façon très offensive et couvrait énormément de terrain. Résultat, Lopez était pris à son propre jeu et ses enchaînements n’avaient aucun effet sur son adversaire. Surtout, ses coups de gaucher ne lui faisaient jamais vraiment mal, le revers du Gascon étant là pour lui rappeler qui était le patron sur le court. Le protégé d’Albert Costa se décidait donc à forcer son jeu mais la stratégie ne changeait guère la donne. Confronté à une balle de set, il choisissait de se faire hara-kiri et claquait une double faute en sortant une deuxième balle à plus de 200 km/h (6/4).

35 coups gagnants !
La deuxième manche démarrait sur les mêmes bases que la précédente, avec très peu de fautes du Français et une réelle domination dès lors que les échanges s’éternisaient. Lopez, n’ayant pas su remettre convenablement une balle juste derrière le filet de son propre camp, craquait sur l’un d’entre eux et commençait sérieusement à perdre patience (6/1). Gasquet, lui, ne retombait pas dans ses travers de déconcentration aperçus lundi et se montrait même patient. Ainsi, il attendait le fameux 7e jeu pour s’offrir la mise en jeu de l’Ibère. A fleur de peau, celui-ci écrasait sa raquette violemment contre son sac et écopait d’un avertissement logique de l’arbitre. Quelques minutes plus tard, il se calmait et venait serrer la main de Gasquet, qui aura réalisé le match parfait (8 aces, aucune balle de break contre lui et 35 coups gagnants), son plus beau depuis le début de la saison (6/2 6/1 6/3). Il retrouvera Igor Andreev, qu’il connaît bien pour l’avoir dominé à Sydney il y a quelques jours.

Par: Bastien Aubert de Sport24.com